Si l’on considère cette année, notre bilan est positif. Qu’avons-nous réalisé ?
➡ Deux plaidoyers, dont plus de 100 leaders d’opinion ont bénéficié ;
➡ 6 associations locales ont été sélectionnées, formées et équipées pour mener à bien 4360 actions de prévention dans les domaines du noma, de la malnutrition (y compris la préparation d’une bouillie riche en vitamines et en énergie), de l’hygiène quotidienne, de l’hygiène bucco-dentaire, etc ;
➡ Sensibilisation pendant un an de 17825 femmes (4392 femmes enceintes, 4280 femmes ayant des enfants de 0 à 5 ans et 9153 femmes ayant des enfants de 6 à 23 mois) au noma et à ses causes, en mettant l’accent sur la malnutrition ;
➡ En plus des mesures prévues, un dépistage mensuel de la malnutrition a été effectué dans des groupes d’enfants âgés de 6 à 23 mois (4949 enfants depuis le début de l’activité) ;
➡ Formation de 137 personnes, dont 124 infirmières et agents de santé ;
➡ Formation de 1296 agents de santé communautaires villageois (sur 1326 agents enregistrés) pour la sensibilisation et la recherche active des cas de noma ;
➡ Achat de téléphones mobiles et de matériel informatique (serveurs de base de données, ordinateurs …) pour collecter et gérer les données de la recherche active des cas de noma ;
➡ Diffusion de 4 672 spots radio – touchant plus de 610 000 personnes ;
➡ 400 représentants radio formés ont mobilisé environ 1 000 officiers radio, qui ont organisé la diffusion de l’information et participé à la recherche active. Ils ont touché plus de 75 555 auditeurs lors de divers événements.
➡ Plus de 20 cas de noma ont été signalés et traités.
Nos Objectifs 2021
Sur la base de notre expérience positive, nous continuons à nous concentrer sur une éducation et une prévention bien organisées avec les objectifs suivants :
➡ Renforcer à long terme la promotion de la santé bucco-dentaire et la lutte contre le noma au niveau communautaire ;
➡ Améliorer les connaissances et les pratiques des femmes enceintes et des femmes ayant des enfants âgés de 0 à 23 mois en fournissant des informations sur la santé bucco-dentaire, le noma, les facteurs de risque et les possibilités d’action pour prévenir le noma, notamment par une alimentation équilibrée et riche en vitamines pour les enfants de moins de 2 ans ;
➡ Poursuite de la coopération fructueuse avec les associations locales pour l’ancrage durable de la prévention dans les villages ;
➡ Poursuite de la recherche active de cas de noma dans toute la région, sensibilisation spécifique des groupes cibles à risque dans les zones les plus reculées, 12 mois ;
➡ Séances d’éducation pour les femmes et les mères et dépistage de la malnutrition chez les enfants ;
➡ Renforcer le traitement médical et chirurgical des cas de noma : à ce jour, tous les cas évacués ont été traités au CHU Yalgado Ouédraogo (CHUYO) et au CHUCDG (Centre Hospitalier Universitaire pour Enfants Charles De Gaulle).
Actions liées au coronavirus :
➡ Réduction du nombre de participants à la séance de sensibilisation ;
➡ Intégration de la prévention du virus corona et de l’hygiène générale à la purification de l’eau (et, si le financement est suffisant, distribution de savons) ;
➡ Achat de masques de protection pour les agents de santé des communautés villageoises, qui jouent un rôle central dans le système de santé et qui doivent continuer à rendre régulièrement visite aux habitants pour toutes les questions de santé importantes telles que la distribution de vitamine A, le paludisme ou les campagnes de vaccination.
Un grand merci à JCDecaux qui nous a permis de faire connaître la maladie du noma grâce à une belle campagne d’affichage dans de nombreuses villes de France.
Et encore un grand merci à l’école intuit.lab et aux étudiants Alexandra MICHEL, Vincent ESPOSITO, Paul RAJIMISON, Clément GODEFROY et Thomas DUPONT d’avoir réalisé cette affiche.
Plus de 80% des enfants atteints par le noma entre 2 et 6 ans en meurent ; les autres survivent au prix de terribles souffrances, le visage détruit par la maladie.
« Dessinez-leur avenir » est un appel pour sauver ces enfants, à l’image du petit Yenhambri (5 ans), en photo sur l’affiche, qui a été pris en charge et soigné par l’association.
Un grand merci à Stéphany Gardier pour cet article sur le noma ! L’occasion de parler de la maladie et du travail de Vaincre Noma pour mieux la prévenir 💫
Un grand merci aux étudiants de l’École Intuit.lab pour leur contribution à notre association ! Grâce à eux, un nouveau territoire d’expression visuel a pu voir le jour ces derniers mois, dont voici un aperçu, en cours d’élaboration.
Samuel LE BIHAN est un acteur français sensible aux causes humanitaires. Il a accepté il y a 5 ans d’être le parrain de l’association. Nous lui avons posé 3 questions, voici son témoignage.
Pourquoi avoir accepté d’être l’un des parrains de Vaincre Noma ? J’ai accepté d’être le parrain de Vaincre Noma à la seconde où on me l’a proposé. J’ai immédiatement voulu rejoindre ce combat pour éradiquer une maladie aussi injuste que cruelle qui frappe des enfants en Afrique alors qu’elle est si simple à soigner. Je suis parrain depuis 5 ans.
Connaissiez-vous la maladie du noma avant? Je ne connaissais pas cette maladie malgré mes engagements humanitaires et j’avoue avoir été choqué par la violence de ces images et le drame vécu par les victimes du noma.
Si vous aviez un message à faire passer, quel serait-il? Mon message est simple : soutenez l’action de Vaincre Noma qui réalise sur le terrain un travail extraordinaire d’information et de sensibilisation pour que les patients soient traités dès l’apparition de la maladie.
Roukiata OUEDRAOGO est une actrice et humoriste burkinabée. Elle est également marraine de l’association Vaincre Noma. Nous lui avons posé 3 questions, voici son témoignage.
Pourquoi avoir accepté d’être la marraine de Vaincre Noma ? Parce que je suis convaincue de la nécessité de lutter contre cette maladie horrible qui défigure le visage des enfants. Et que ce fléau peut être enrayé avec peu de moyens, mais il faut avoir la volonté de lutter et j’ai trouvé cette volonté chez Vaincre Noma.
Connaissiez-vous la maladie du noma avant? J’avais déjà été confrontée à cette horreur lorsque je vivais encore au Burkina.
Si vous aviez un message à faire passer, quel serait-il? Il ne faut pas baisser les bras face à la maladie. J’encourage les gens à faire un geste pour aider Vaincre Noma à sauver tous ces enfants.
Stéphane GOMPERTZ est un écrivain et un diplomate français. Il fut notamment en poste en Égypte et en Éthiopie, directeur Afrique au ministère des Affaires étrangères, puis ambassadeur de France en Autriche. C’est également l’un des parrains de l’association Vaincre Noma. Nous lui avons posé 3 questions, voici son témoignage.
Pourquoi avoir accepté d’être l’un des parrains de Vaincre Noma ? C’est sur la suggestion d’un ami, alors que j’étais ambassadeur en Autriche, que j’ai accepté d’être l’un des parrains de Vaincre Noma, et de courir chaque année pour l’association. J’ai travaillé plusieurs années sur les questions africaines. Comment ne pas aider à combattre une maladie affreuse, mal connue, qui frappe particulièrement les enfants, qu’on peut guérir si on la traite à temps et surtout qu’on peut prévenir?
Connaissiez-vous la maladie du noma avant? Je n’avais jamais entendu parler de la maladie. J’ai fait le même constat avec les amis que j’ai sensibilisés, et même avec des médecins! Pour combattre le noma, il faut d’abord savoir et faire savoir que cette saloperie existe.
Si vous aviez un message à faire passer, quel serait-il? Regardez sur internet, de préférence pas avant d’aller dormir, le visage d’un enfant déformé par cette maladie. Ensuite, remplacez par l’esprit cette horreur par un sourire.
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